Maladie respiratoire chronique, l’asthme se caractérise par des crises dont la fréquence change d’un patient à l’autre. Elles se manifestent par la dyspnée à cause d’une inflammation des bronches. Chargées de mucus, les muqueuses sont irritées et rendent pénible la circulation de l’air. Face à cette situation, l’asthmatique et son entourage doivent rester calmes. Il y a quelques gestes simples à faire.
L’asthmatique doit avoir le bronchodilatateur aérosol avec lui
Si le diagnostic du médecin le confirme, l’asthmatique doit garder son aérosol à portée de main. Il a particulièrement besoin de ce bronchodilatateur face à un facteur déclenchant. Comme l’explique le site https://crise-asthme.fr, de la poussière, des acariens ou bien des pollens peuvent provoquer une crise respiratoire. Dans tous les cas, il lui faut inhaler profondément une bouffée et retenir le souffle 5 secondes. Ce geste est à refaire si la gène ne disparaît pas. Normalement, le soulagement est immédiat. Des principes actifs tels que le salbutamol ouvrent instantanément les voies aériennes. Le patient se sent mieux une minute après l’inhalation. Il est important de souligner que l’asthmatique doit régulièrement voir un médecin pour soigner d’éventuelles maladies sous-jacentes. En effet, une grippe bénigne pour les personnes saines peut l’affecter profondément. Des complications apparaissent également en cas d’allergie alimentaire. Si la fréquence des recours à l’aérosol s’accroît, il vaut mieux consulter. Les réveils nocturnes sont des signes annonciateurs.
Adopter les bonnes attitudes face à la crise d’asthme
Les proches des asthmatiques devront connaître les gestes à faire en cas de crise. Le calme est indispensable puisqu’il s’agit davantage d’un état à gérer toute la vie. Les éléments déclenchant tels que les fumées sont à écarter dès l’apparition des premiers signes. S’il s’agit d’enfant, les parents doivent le rassurer. Le manque d’oxygène entraîne parfois un désarroi psychologique. Le patient se sent dépassé par la situation. Il entre dans une phase de stress. Les traitements actuels contiennent des principes actifs qui permettent de gérer cette petite angoisse. Dans le cas d’une crise violente, il faut allonger la personne en ayant la partie gauche sur le lit. Une position semi-assise pourrait aussi convenir en attendant de retrouver une respiration normale. Ce serait préférable de ne pas le coucher sur le dos pour ne pas comprimer davantage les poumons.
Venir sans tarder aux urgences en cas d’état de mal
Dans la majorité des cas, il suffit d’enlever le facteur déclenchant pour calmer la crise d’asthme. Le parfum, la fumée ou bien le matelas chargé d’acariens sont ainsi à écarter. Cela dit, le patient peut aussi sombrer dans un état de mal. Cette situation critique met en jeu le pronostic vital s’il dure trop longtemps. Il faudra appeler les secours ou venir directement aux urgences. L’entourage devrait agir immédiatement si le visage prend une coloration bleue. L’apport en oxygène pourrait manquer si les ongles et les lèvres deviennent plus foncés que d’ordinaire. Si le sujet ne parvient plus à parler ou perd connaissance, les secondes comptent. Il lui faut un respirateur dans les plus brefs délais. Il est toujours utile d’apprendre les gestes de secourisme, surtout si un membre de la famille souffre d’une maladie chronique.